C’est confirmé : après les piscines, le FISC vise ces deux parties de la maison non déclarées d’ici fin 2025

Protégez votre patrimoine immobilier en comprenant les nouvelles règles de déclaration

L’œil du FISC devient plus perçant que jamais. Après le succès de la chasse aux piscines, l’administration affine ses cibles et promet une traque implacable aux aménagements oubliés. Les propriétaires de maison doivent s’attendre à une surveillance accrue, rendue possible par des technologies de pointe qui laissent peu de place à l’anonymat.

Le FISC élargit sa surveillance aux vérandas et abris de jardin

L’administration fiscale ne se contente plus des piscines, souligne adcf.org. Après avoir identifié 140 000 bassins non déclarés via l’imagerie satellite, le FISC braque ses radars sur les vérandas et abris de jardin. Ces structures, même modestes, modifient la surface taxable et rehaussent la valeur locative cadastrale. Dès 5 m² d’emprise au sol, leur présence doit figurer dans vos documents officiels, sous peine de sanctions.

Les propriétaires sous-estiment souvent l’impact de ces oublis. Un garage transformé ou une cabane en kit deviennent des éléments clés pour la taxe foncière. L’IGN actualise ses images aériennes tous les trois ans, permettant au FISC de comparer constructions réelles et déclarations. Résultat : moins d’erreurs humaines, plus de précision dans les redressements.

La facture peut grimper vite. Outre le remboursement des impôts locaux sous-évalués, chaque mètre carré caché expose à une amende jusqu’à 6 000 €. Même sans intention frauduleuse, un retard dans la déclaration suffit à déclencher une régularisation. Le message est clair : mieux vaut anticiper que subir.

Comment le FISC optimise ses contrôles automatisés ?

Le projet Foncier innovant révolutionne l’approche fiscale. Grâce à des algorithmes analysant des milliers d’images en quelques heures, le FISC croise désormais données cadastrales, permis de construire et relevés aériens. Ce système, déjà testé dans un tiers des départements, couvrira tout le territoire d’ici 2026. L’objectif ? Identifier chaque modification extérieure, même minime.

L’automatisation accélère aussi le traitement des dossiers. Les logiciels filtrent les constructions non déclarées, envoyant des notifications personnalisées aux contribuables. Contrairement aux idées reçues, le FISC privilégie la régularisation à la sanction. Un courrier invite à justifier sa situation, avec 30 jours pour répondre. Preuves à l’appui, les propriétaires honnêtes évitent souvent les pénalités.

Reste que l’erreur est humaine. Les services fiscaux vérifient chaque dossier manuellement en cas de contestation. Plans, photos anciennes ou attestations de travaux servent alors de bouclier. Sans ces documents, les propriétaires risquent des majorations allant jusqu’à 10 % du montant dû. La vigilance administrative n’a jamais été aussi cruciale.

Respecter les règles pour éviter les mauvaises surprises

Déclarer une véranda ou un abri de jardin relève de l’obligation légale. Au-delà de 5 m², une déclaration préalable en mairie est requise. Au-delà de 20 m², un permis de construire s’impose. Une fois les travaux terminés, les propriétaires disposent de 90 jours pour informer la DGFiP. Ce délai, souvent ignoré, déclenche pourtant des vérifications a posteriori.

La régularisation reste possible en cas d’oubli. Le FISC propose même un simulateur en ligne pour estimer les sommes dues. Toutefois, agir avant réception d’un courrier évite les majorations. Depuis 2023, les notifications s’intensifient dans les zones où les écarts entre données cadastrales et réalité sont flagrants. D’ici fin 2025, aucun département ne sera épargné.

Concrètement, conservez précieusement les justificatifs de vos démarches : accusés de réception, plans signés, factures. En cas de contrôle, ces preuves accélèrent le traitement et limitent les risques. Un propriétaire informé reste le meilleur allié du FISC — à condition de jouer cartes sur table dès le départ.

Agir maintenant pour sécuriser son patrimoine immobilier

Ne laissez pas un oubli coûter cher à votre budget. Vérifiez dès aujourd’hui la conformité de vos aménagements avec la réglementation en vigueur. Le FISC ne badine plus avec les zones grises : transparence et proactivité sauveront votre sérénité fiscale.