Il existe 30 maladies donnant droit à une prise en charge totale par l’Assurance maladie : la liste

Comprendre les droits et la procédure pour obtenir le 100 % sans piège ni confusion

Quand la santé devient un combat du quotidien, chaque aide compte. En France, l’Assurance maladie prévoit une prise en charge totale pour certaines situations bien définies. Ce dispositif, encore méconnu du grand public, concerne des cas précis nécessitant un suivi régulier. Il soulève pourtant un enjeu majeur : alléger le poids financier des traitements les plus lourds.

Qui obtient la prise en charge de l’Assurance maladie à 100 %

D’après fr.news.yahoo.com, l’ALD 30 vise des pathologies lourdes. Elles exigent des soins réguliers et des traitements prolongés. Le 100 % couvre uniquement les actes liés à la maladie. Le remboursement suit le tarif de la Sécurité sociale. Les dépassements, les franchises et le forfait journalier restent dus. Ce cadre protège le budget santé.

Le médecin traitant remplit un protocole de soins. Il l’adresse au médecin-conseil de l’Assurance maladie. Après accord, l’ordonnance bizone s’applique. La partie haute regroupe les soins liés à l’ALD. Ils sont pris en charge intégralement. La partie basse concerne le reste. Il est remboursé au taux habituel. Le tiers payant s’applique aux dépenses d’ALD.

Un décret du 19 janvier 2011 fixe la liste de référence. La prise en charge s’ouvre pour deux à cinq ans. La durée dépend de la pathologie. Le droit se renouvelle si l’état l’exige. Cette temporalité limite les démarches. L’équipe soignante ajuste le suivi.

Les 30 affections reconnues par l’Assurance maladie pour une prise en charge totale

Les 30 affections de longue durée ouvrant droit à une prise en charge totale par l’Assurance maladie sont :
• Accident vasculaire cérébral invalidant
• Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques
• Bilharziose compliquée
• Hémophilies et troubles graves de l’hémostase
• Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique
• Rectocolite hémorragique, maladie de Crohn évolutives
• Affections psychiatriques de longue durée
• Suites de transplantation d’organe
• Paraplégie
• Maladie coronarienne
• Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves
• Formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave
• Maladie de Parkinson
• Mucoviscidose
• Néphropathie chronique grave, syndrome néphrotique primitif
• Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses
• Diabètes de type 1 et 2
• Polyarthrite rhumatoïde évolutive
• Sclérose en plaques
• Scoliose idiopathique structurale évolutive
• Spondylarthrite grave
• Tuberculose active, lèpre
• Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un suivi prolongé
• Vascularites, lupus érythémateux systémique, sclérodermie systémique
• Insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques
• Insuffisance respiratoire chronique grave
• Maladie d’Alzheimer et autres démences

ALD 31 et ALD 32, démarches utiles au quotidien

En dehors de la liste, l’ALD 31 couvre des maladies graves non citées, examinées au cas par cas. L’ALD 32 s’adresse aux personnes cumulant plusieurs affections sérieuses. Dans les deux cadres, seules les dépenses rattachées à l’ALD entrent dans le 100 %, jamais l’ensemble des soins.

Pour accélérer l’accord, demandez au médecin traitant un protocole complet, avec examens récents et traitements envisagés. Le médecin-conseil de l’Assurance maladie statue, puis le droit s’ouvre pour deux à cinq ans. Anticipez le renouvellement quelques semaines avant l’échéance, car l’instruction exige des justificatifs à jour.

Vérifiez l’ordonnance bizone à chaque consultation, car elle détermine la prise en charge. Utilisez le tiers payant pour éviter l’avance des frais liés à l’ALD, puis gardez les justificatifs. Mobilisez votre complémentaire santé pour les dépassements et le forfait journalier, tandis que l’hôpital peut aider sur les démarches si besoin.

Ce qu’il faut garder en tête pour un remboursement sans stress

Le 100 % protège quand les soins coûtent cher, à condition de respecter le cadre. Suivez le protocole, gardez l’ordonnance bizone, demandez le tiers payant, puis contrôlez chaque décompte. En cas de doute, échangez avec le médecin traitant et l’Assurance maladie, car une question rapide évite souvent un refus et un reste à charge inattendu. Et conservez vos justificatifs pour tout renouvellement.