Le support de Windows 10 touche à sa fin. Beaucoup veulent prolonger la sécurité sans racheter un PC. Une piste existe, utilisée par les pros. Nous l’avons testée pour valider les mises à jour, mesurer les limites et cadrer les risques. Objectif : rester dans les règles, conserver vos fichiers et obtenir un système stable, sans sauts imposés. Chaque étape se prépare. Le détail compte.
Pourquoi Windows 10 LTSC attire tant de particuliers
Face à l’arrêt des correctifs, la branche LTSC prolonge la sécurité de Windows 10, selon 01net.com. L’édition Entreprise 2021 est couverte jusqu’au 12 janvier 2027, tandis que l’IoT Entreprise 2021 va jusqu’au 13 janvier 2032. Cette marge attire les PC non compatibles Windows 11, car elle promet temps et stabilité. Vrai atout.
Microsoft annonce des mises à jour étendues gratuites en Europe, à condition de relier un compte Microsoft. Nombreux comparent ces deux voies. Ils pèsent le confort d’un cadre face à la latitude d’une version LTSC, pensée pour des usages critiques. Le cadre rassure et reste simple. Au quotidien, cela compte.
Il faut, malgré tout, rappeler que ces moutures sont destinées aux entreprises. Elles visent des appareils qui exigent une stabilité stricte, comme du matériel médical ou des distributeurs automatiques. La tentation existe, car l’accès paraît simple en ligne, mais le cadre contractuel et les conditions d’usage restent clairs, pour longtemps.
Installer Windows 10 LTSC 2021 IoT tout en gardant ses fichiers
Les licences LTSC se vendent en volume aux organisations. Des clés circulent chez des revendeurs du marché gris, avec risques de validité et de révocation. Mieux vaut intégrer ce point avant d’agir. L’éditeur peut désactiver une clé non conforme, même si l’installation démarre sans accrocs. Cette réalité compte.
Côté méthode, l’installation propre via USB reste classique. La mise à niveau avec conservation des données est possible. Elle n’épargne pas les applications à réinstaller sous Windows 10 LTSC. On ajoute les packs de langue et retrouve ses réglages après reconnexion. L’assistant indique la langue. Une alerte rappelle.
Certaines étapes techniques circulent en ligne, toutefois, elles contournent les accords de licence. Nous ne les détaillons pas. Retenez cette règle simple : sauvegardez et vérifiez la source du média. Lisez les avertissements, puis confirmez que seules vos données personnelles seront gardées. Écartez tout lien douteux. Contrôlez l’espace disque. Vérifiez aussi l’alimentation.
Fonctionnalités absentes par défaut, limites logicielles et vigilance à long terme
Ces versions vont à l’essentiel : aucune application préinstallée, ou presque. Le Microsoft Store n’apparaît pas par défaut, mais on peut l’ajouter. Mettez Edge à jour, puis installez la boutique et si besoin, Photos et utilitaires. Cette sobriété évite le superflu, tout en demandant un peu de travail après coup.
Malgré des correctifs encore plusieurs années, vos logiciels courants peuvent cesser d’être pris en charge avant la fin. Les éditeurs recentrent déjà leurs efforts sur Windows 11, ce qui impose d’anticiper alternatives et mises à niveau. Testez vos outils clés, cartographiez les dépendances, puis planifiez des solutions de repli. Maintenant.
Le statut juridique reste flou pour l’utilisateur individuel. Vous ne violez pas la loi, mais vous sortez du contrat d’utilisation. L’éditeur peut détecter un usage non conforme et invalider la clé. Pesez le bénéfice de rester sur Windows 10 face à ces aléas, surveillez l’activation et les mises à jour.
Avant de vous lancer, clarifiez objectifs, cadre d’usage et tolérance au risque
Prolonger un PC avec Windows 10 LTSC peut avoir du sens. Vous gardez une machine stable et sécurisée plus longtemps. Cependant, le périmètre d’usage, les limites logicielles et les questions de licence exigent une décision lucide. Sauvegardez, choisissez la voie la plus régulière. Avancez par étapes, avec des vérifications à chaque point clé et dans le temps. Fixez un plan de contrôle régulier.