L’atmosphère s’alourdit sur le site Amazon de Senlis. Ce qui devait être une journée ordinaire a pris une tournure inattendue, poussant les représentants du personnel à tirer la sonnette d’alarme. En cause, un comportement jugé inhumain au sein du service des ressources humaines, désormais pointé du doigt par les élus.
Un cadre face au portique chez Amazon Senlis
Le 30 septembre, un cadre revient de deux semaines de congés. Comme l’explique oisehebdo.fr, il télétravaille le matin, car tout semble normal. Après le déjeuner, sa session se bloque. Il pense à un simple incident, alors il décide d’aller sur site. Le centre de Senlis, désigné CDG7, s’apprête pourtant à lui opposer un mur silencieux.
À l’entrée, son badge ne répond plus. Il retente, car l’erreur paraît technique. L’inquiétude monte, alors il repart vers sa voiture. Il prend sa Ventoline pour calmer l’angoisse. La respiration revient, mais le doute gagne. Il revient au portique et constate le même refus.
L’agent de sécurité vérifie le badge et le confisque. Il dit qu’il doit le remettre aux ressources humaines. Le cadre comprend qu’il est mis à pied, ou pire, licencié. La nouvelle tombe sans mot officiel. L’homme vacille, car tout se dérobe, y compris l’accès au travail chez Amazon.
Secours refusés et accès à l’infirmerie interdit chez Amazon
Le malaise s’installe. Un élu CGT lui porte assistance, car il voit l’urgence. Il prévient les ressources humaines et signale la situation à un secouriste interne. Selon plusieurs témoins, les secouristes refusent pourtant d’intervenir. Le salarié reste dehors, sans solution immédiate, alors que l’angoisse gagne encore du terrain.
L’infirmerie reste close. Le service des ressources humaines l’interdit, dit l’agent de sécurité. L’élu insiste, puis demande de l’aide supplémentaire. Malgré ses relances, rien ne bouge. Quelques minutes plus tard, le salarié perd connaissance. Le temps se fige, et le banc près de l’entrée devient lieu de premiers gestes.
Près d’un quart d’heure passe. L’élu prodigue les soins avec les moyens du bord. Il demande à une collègue de rester auprès du cadre et alerte la directrice du site. L’infirmerie s’ouvre enfin, seulement après ce signal direct. Les secouristes du travail prennent en charge la situation chez Amazon.
Questions urgentes et suites sociales envisagées
Les pompiers arrivent rapidement et prennent le relais. Ils organisent l’évacuation vers l’hôpital, car l’état l’exige. Les premiers soins ont dû se faire dehors, à la vue de tous, sur un banc. Cette séquence choque, puisque chaque minute compte lors d’un malaise. Les témoins restent marqués par la scène.
Des questions claires s’imposent. Pourquoi les secours ont-ils été retardés ? Pourquoi l’infirmerie a-t-elle été refusée au motif d’une mise à pied ? Que se serait-il passé sans l’élu présent ? Le droit à la santé au travail vaut pour tous, car la dignité ne se suspend pas. Ici, l’alerte résonne fort.
Un CSE extraordinaire est demandé. Le délégué parle d’un cadre légal bafoué, car la direction n’a pas répondu. La plateforme de Senlis est interpellée sur ses pratiques. Les représentants veulent des explications, des procédures claires et des engagements vérifiables. Pour l’heure, la direction n’a pas donné suite à nos sollicitations chez Amazon.
Ce que révèlent ces faits sur l’écoute au travail
Ce récit met en cause des réflexes essentiels : secourir, protéger, informer. Il appelle des réponses précises, car la sécurité et l’humanité ne se négocient pas. Les salariés, les élus et la direction ont besoin d’un cadre respecté. Amazon doit clarifier ses protocoles, puis garantir qu’aucun malaise ne reste sans main tendue.