L’influenceuse Maeva Ghennam écope d’un an de prison avec sursis et de 150 000 euros d’amende

Un verdict qui bouscule l’influence et recadre nettement les règles de la publicité en ligne

Choc dans l’univers des réseaux : la décision tombe et interroge l’éthique des partenariats. Sans jargon, voici l’essentiel à retenir, clairement, sans détour commercial. L’affaire montre comment une notoriété peut dériver quand la transparence manque, et pourquoi les règles encadrent la publicité en ligne. Le public, les marques et Maeva Ghennam doivent en tirer des leçons utiles.

Procès et verdict concernant Maeva Ghennam à Paris

Vendredi 10 octobre, à 13 h 30, le tribunal judiciaire de Paris refuse le renvoi, affirme leparisien.fr. L’avocat, Me Ilyacine Maallaoui, soutient que sa cliente n’a jamais reçu de convocation. La date aurait été découverte dans la presse people, tandis que le courrier n’atteint pas sa villa à Dubaï.

Malgré la gêne de la défense, l’audience a lieu. Le président juge finalement l’affaire sans report. La peine tombe : un an de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende, pour douze infractions liées à six pratiques trompeuses entre 2019 et 2023. Le dossier vise Maeva Ghennam.

Le manquement central reste l’absence d’indication « publicité ». Des enquêtrices de la répression des fraudes évoquent une « compilation » d’infractions touchant les sphères sanitaire, financière et cosmétique. Elles décrivent une nonchalance face aux obligations, avec des réponses répétitives lorsque l’authenticité et la loyauté envers les abonnés devraient primer.

Publicités non signalées et responsabilités de Maeva Ghennam

Des contenus vantaient une crème « volumisante » pour fesses ou seins, présentée comme alternative à la chirurgie. La répression des fraudes conteste les allégations. S’ajoutent la promesse de perdre 7 kg en vingt jours grâce à des thés minceur, et l’idée de bonbons qui feraient pousser les cheveux : trompeurs.

Une recommandation visait une esthéticienne pour du microneedling et un blanchiment dentaire « américain ». Or, ces gestes relèvent du champ médical et, selon les enquêteurs, sont interdits hors encadrement. L’épisode montre l’impact de messages attirants mêlant bien-être et actes médicaux, tandis que la régulation protège la santé publique.

Le versant financier apparaît aussi. Elle disait gagner 1 200 euros par jour grâce au trading, sans avoir investi. Interrogée, elle admet s’être « un peu emballée ». Avec 60 000 euros par mois, l’écart avec obligations choque, et l’enquête cite trois domaines sensibles ; le dossier vise Maeva Ghennam.

Exemples, précédents judiciaires et suites procédurales

En 2021, un direct Snapchat relance les critiques. Chez son gynécologue, elle évoque une radiofréquence et une mésothérapie au niveau du vagin, « sans injection », selon le praticien. Elle parle d’un « rajeunissement » et compare l’effet à « 12 ans ». Face au tollé en ligne, des excuses surviennent dès le lendemain.

En juillet, l’influenceuse Rym Renom reçoit la même peine d’un an avec sursis, à Versailles. La justice affiche une volonté claire de mettre fin aux dérives. Depuis des années, les accusations visent promotions illégales de chirurgie esthétique, arnaques récurrentes et publicités déguisées, avec rappels réglementaires et auditions successives.

La défense parle d’une peine « totalement disproportionnée » et dénonce l’impossibilité de se défendre. Elle annonce un appel et une opposition au jugement. Récemment, une promotion pour une fausse injectrice d’une clinique à Dubaï relance les critiques, tandis que le nom de Maeva Ghennam occupe l’espace médiatique.

Ce jugement rappelle des règles claires pour tous

Entre audience refusée au renvoi, sanctions chiffrées et manquements répétés, le signal envoyé paraît net. Les partenariats doivent indiquer la nature publicitaire, car la confiance s’entretient par la clarté. Marques, agences et créateurs disposent d’outils pour sécuriser leurs campagnes. À ce prix, même Maeva Ghennam peut reconstruire un lien plus responsable avec des abonnés qui attendent des repères simples.